20 août 2010

Combat de coq à Bali




Avant d'arriver à la forêt des singes,nous avons eu la possibilité de voir..de loin des combats de coqs.
Moins spectaculaires que les corridas,ils sont tout autant cruels.

Voici quelques explications : 






Depuis 2005,ces combats ne peuvent de par la loi qu'avoir lieu lors de certaines importantes festivités religieuses. 
Il est néanmoins curieux d'assister à ce spectacle car les hommes Balinais consacrent une partie de leur temps à cajoler leurs coqs!. Mais les apparences peuvent s'avérer trompeuses.






Autour et dans l'arène de combat, dans la chaleur, la poussière au milieu des cris et des gesticulations, dans tout ce désordre apparent se joue beaucoup plus que de l'argent. 
Un programme se compose de neuf ou dix matches . .

Entre deux matches, une dizaine d'hommes pénètrent dans l'arène.
Chacun porte un coq et part à la recherche de l'adversaire idéal. 



Une fois les adversaires déterminés, on attache à chaque coq son éperon. 
Leur longueur peut varier de dix à douze centimètres. Leur fixation requiert un savoir faire particulier et dans chaque village on compte cinq à six éperoniers





L'homme qui attache les éperons qu'il fournit et si le coq qu'il équipe est vainqueur, le propriétaire lui donne l'éperon du vaincu.

Selon la tradition les éperons ne sont aiguisés que les nuits de pleine lune ou au moment des éclipses et ne doivent pas être vu des femmes.







Les deux coqs armés, on les mets face à face au milieu de l'arène. On place alors une noix de coco percée d'un trou dans un seau d'eau. Le laps de temps nécessaire à ce qu'elle coule (environ vingt secondes) est ponctué au début et à la fin par un coup de gong.Pendant cette période les manipulateurs n'ont pas le droit de toucher aux volatils. 
Si les animaux ne se sont pas affrontés durant cette période, on les reprend en main. On leur fait des stimulations variées, on gonfle leurs plumes, on étire leurs ailes, on les insulte. Puis on les remet au milieu de l'arène et le processus recommence.



Quand un coup décisif semble avoir été porté par un des coqs, son manipulateur le saisit pour lui éviter un coup en retour. Sans quoi les deux coqs s'étriperaient dans un corps à corps final.
Par trois fois on met la noix de coco dans le seau et on remet les coqs sur pattes. 

En effet, la règle est limpide: si un coq peut marcher, il peut combattre et donc tuer. 
L'important est de savoir lequel va mourir en premier. .















Puis on les remet au milieu de l'arène et le processus recommence. 

S'ils refusent toujours de se battre,on place les deux adversaires dans une cage en osier et d'habitude ils engagent la bataille...

 



Dur d'être un coq à Bali!


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